Allons donc ! Si l’on en croit les ragots des rues, la firme chinoise Huawei aurait, ni plus ni moins, joué un tour de passe-passe magistral pour déjouer les sanctions américaines. Comment, vous demanderez-vous ? Je vous le dis tout de go.
- Selon les gazettes de l’agence Bloomberg, Huawei aurait monté une petite opération commando dans le domaine de la production de puces en Chine. Pas piqué des hannetons, ces gars-là !
- Ils auraient même mis la main sur un joli butin local de 30 milliards de dollars. Qui dit mieux ?
- Ah, et ce n’est pas tout ! Ils utiliseraient, sans vergogne, des technologies américaines qu’ils n’ont pas le droit de toucher. Leur audace connaît-elle des limites ?
Depuis 2019, le géant de la tech Huawei s’est retrouvé dans le viseur de l’Oncle Sam, banni de commercer avec les têtes de pont américaines dans de nombreux domaines. Le plus douloureux étant clairement la technologie de fabrication de semi-conducteurs.
Mais qu’à cela ne tienne ! D’après Bloomberg, s’alignant sur l’Association des fabricants mondiaux de puces électroniques, Huawei a trouvé un subterfuge des plus ingénieux pour contourner ces sanctions.
Huawei, le chat et la souris avec les autorités américaines
Si on se réfère aux bruits de couloir, la firme disposerait d’un réseau d’usines clandestines produisant des semi-conducteurs en Chine, notamment à Shenzen. Ce petit jeu aurait commencé l’année dernière, avec un financement public gargantuesque de 30 milliards de dollars. On parle de deux usines déjà existantes et de trois autres, flambant neuves.
Néanmoins, ces allégations restent à vérifier. Huawei joue les fantômes, ne dévoilant jamais son implication dans ces projets. Si cela s’avère vrai, l’entreprise pourrait alors se fournir en matériel américain pour créer ses semi-conducteurs, chose qu’elle ne pourrait faire en toute légalité.
Ce que l’on entend, c’est que le troupeau d’officiels américains serait sur le qui-vive. Si d’aventure ces plans de contournement étaient confirmés, ils n’hésiteraient pas à sortir les griffes.
On me souffle également dans l’oreillette que la Chine est légèrement dépensière dans son industrie des puces électroniques. On parle d’un investissement de 100 milliards de dollars d’ici 2030 avec la construction de 23 usines de production à la clé. Si ces prédictions sont exactes, la Chine s’accaparerait plus de la moitié de la capacité de production mondiale de l’industrie des puces électroniques cette année-là. Dingue, non ?
Maintenant, par rapport à Huawei, si les rumeurs sont vraies, avec 30 milliards de dollars, ils joueraient dans la cour des grands. Ce montant rivalise carrément avec les investissements prévus par les USA dans ce domaine. La seule différence est que l’argent américain est destiné à plusieurs entreprises, pas qu’à une seule.
En rappel, c’était sous l’ère Trump que ces sanctions piquantes ont été prises contre la Chine en 2019. Avec l’avènement de Joe Biden à la Maison Blanche, Pékin avait l’espoir de profiter d’un rayon de soleil. Mais comme une grande gifle en pleine face, le nouveau démocrate a tenu bon la barre de son prédécesseur. Les restrictions contre Huawei sont globalement toujours en place, pétrifiant le géant tech chinois en lui interdisant de préinstaller les applications et services de Google sur ses appareils, ou encore de mettre la main sur les puces 5G américaines.